Le Made in Europe
Le label “Made in Europe”, en vogue, fait de plus en plus son apparition sur les étiquettes de nos produits. Cette nouvelle tendance s’apparente à une nouvelle manière de produire dans le respect de la planète, des travailleurs ainsi que des artisans. La production européenne est aussi associée à une meilleure qualité des produits.
Point historique :
Les dernières décennies ont été marqués par la montée des manufactures asiatique. En l’occurrence, le « made in China » représente un quart de la production mondiale, la Chine étant actuellement le 1er exportateur mondial.
A partir de 1978, la Chine entame son ouverture au commerce mondial et tente ainsi de rattraper son retard économique. Ce mouvement fait basculer le commerce internationale, la Chine réussit à produire davantage de biens en peu de temps comparé aux autres pays. Les entreprises se tournent alors vers la Chine et plus généralement vers l’Asie pour produire davantage et à moindre coût. Cela leur permet de réaliser des économies d’échelles et de proposer des produits à des prix plus bas et ainsi gonfler le pouvoir d’achats des ménages.
Ces opérations entrainent peu à peu la désindustrialisation des pays développés. La division internationale du travail est alors mise en place, on retrouve des produits pensées et conçu dans les pays développées et produits dans les pays en développement où la main-d’œuvre est bon marché.
Eveil environnemental et interdépendance mondiale
Pour autant, ces dernières années sont marquées par la réalisation de l’urgence climatique ainsi que la dépendance de certains pays envers les pays dites de « manufactures » d’où la plupart des biens que nous consommons proviennent. La sensibilisation au contexte climatique, le Covid ou encore la guerre en Ukraine démontrent qu’une désindustrialisation complète ne ferait qu’accroitre la dépendance et ainsi les soucis d’importations rencontrée actuellement avec l'énergie.
L’Europe qui était la première puissance industrielle lors de la révolution industrielle est aujourd’hui la troisième puissance industrielle derrière la Chine et les Etats-Unis.
L’industrie européenne est composé de plusieurs nations qui ont chacune leur spécialités. La France compte un marché industriel important et diversifié tel que les secteurs pharmaceutique, chimique, agroalimentaire ou encore le secteur du luxe. L’industrie française représentait 16,4% du PIB national en 2020. L’Allemagne se spécialise dans l’automobile et la construction mécanique tandis que l’Italie et le Portugal ont une forte industrie du textile.
De plus, dans un contexte où les consommateurs sont davantage sensible à la provenance des biens ainsi que des conditions de production. La stratégie que confère la division internationale du travail a pour conséquence des conditions de travail déplorable pour les ouvriers ainsi qu’une qualité des biens amoindri.
C’est alors là où la tendance du made in Europe (re)fait surface ! Elle devient alors un moyen de se différencier des autres produits qui sont généralement produits sur le continent asiatique. Dans le secteur du textile par exemple, les productions européennes sont réalisés avec une main d’œuvre mieux payé, des processus de production qui assurent la qualité des produits et une empreinte carbone réduite pour une exportation européenne.
Ces pratiques se veulent également être une alternative à la fast-fashion qui pousse les consommateurs à toujours plus consommer au dépourvu de la qualité du bien et des conditions d’exploitation des salariés. La Chine est actuellement le premier fournisseur de textile et présente une part de 32% de l’industrie textile mondiale.
Label Chaussette souhaite, à son échelle, participer à la construction d’un meilleur monde dans le respect
- de la planète
- d’une main-d’œuvre payé à sa juste valeur
- de nos consommateurs par notre offre de chaussettes originales qui durent dans le temps !
La famille Label s’agrandit ! Nous avons fais demande de l’expertise d’une manufacture au Portugal pour le réassort des chaussettes Koh-lanta.